Comme je le confiais il y a peu au si sympathique Mandor –
qui a enfin arrêté de bouder pour nous montrer sa joviale frimousse - j’ai bien failli laisser la tronche de Sarkozy
en tête de mon blog… pendant 5 ans ! Ca « nous » apprendra à
élire n’importe qui. Ce serait un concept, ça coco, le blog qui reste figé dans
le glacis spatio-temporel de nos aléas politiques. M’enfin comme ça ne m’a fait
sourire que 3 minutes et 5 secondes, j’ai décidé de reprendre le cours
(avachi) des choses.
Car plus d’une semaine après, je ne m’y fais toujours pas.
Dieu merci je pars en vacances dans 3 jours, j’aurai donc tout le loisir
d’oublier cette politique qui, au fond, me chaud assez peu.
J’ai donc envie de vous parler de tout ce qui va bien (dans
ma vie), au cœur de ce monde qui se dégrade.
Récemment, j’ai passé quelques séances de travail avec ma
camarade Aimée à imaginer de tortueux ressorts dramatiques pour une nouvelle
série policière. Pas encore sûr que vous voyez ça un jour quelconque sur votre
petit écran, mais quel plaisir pourtant à torturer de la sorte situations et
personnages. Décidément, concevoir de la fiction est une gymnastique et me
voilà avec la satisfaction (un peu douloureuse) d’avoir repris les abdos après
quelques années de ventre mou. A suivre…
A suivre également cette fringale nouvelle d’écrire pour la
jeunesse. Un projet qui prend forme et dont les 30 premières pages devraient
bientôt voir le jour. Ah, on peut dire qu’elles sont attendues ces pages-là.
Pas par mon éditeur – une fois n’est pas coutume – mais par mon fils aîné, 12
ans, qui brûle d’impatience de découvrir les péripéties imaginées par son
satané papa. Don't worry, my son, pretty soon the force will be with you !
Voilà, écrire c’est aussi – parfois… souvent – de petites
joies aussi simples que cela. Ce sont de telles périodes qui me font mesurer
tout le bonheur qu’il y a à exercer cette activité.
Signé : l’auteur multifonction et béat qui reprend du
poil de la bête
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