Lecteurs réguliers ou occasionnels de ce blog, je vous dois la vérité. Depuis plusieurs semaines je vous cache en effet un fait essentiel… pour la promotion de Son parfum, s’entend ? En effet, ce n’est pas juste le cœur léger, entouré d’une joyeuse petite bande* et avec le désir de goûter tous les crus saumurois que je me suis rendu ce w-e dans cette bien jolie bourgade des bords de Loire. Dans le cadre des Journées nationales du Livre et du Vin, on y rendait aussi plusieurs prix, dont le prix Guerlain, attribué chaque année à un livre dédié aux odeurs, senteurs et parfums. Son parfum avait donc trouvé sa place assez naturellement dans la sélection et, si j’avais été si discret au préalable, c’est moins par superstition que par souci de ne pas fanfaronner par avance. Car la rumeur était bonne. Et si, comme bien souvent, elle n’était pas dénuée de fondement… la rumeur s’est plantée. Après un vote apparemment houleux, plusieurs tours et des retournements de situations qui m’ont é té décrits comme dantesques, c’est un livre de photos, Afrique en parfums, au demeurant plutôt très beau, qui a reçu le prix en question.
Dépité ? Triste ? Déconfit ? Juste ce qu’il faut. Plus attristé au fond pour Dali, qui avait mis tant de lui-même dans cette bataille. Désolé pour Clara, qui a avait lobbyé comme jamais. Sorry pour tous ces gens – libraires en particulier - qui, charmants, à Saumur, ont passé le week-end à répéter que mon roman était une jolie romance parfumée et que je décrocherai à n’en pas douter la timbale.
C’est un récipient d’un autre genre, plus transparent et coloré de jour, que j’ai finalement porté à mes lèvres tout le w-e. Il m’est avis que pas une production locale ne nous aura échappé ; ni dans le train qui nous y conduisait, ni au cours du dîner de Gala illuminé par une démonstration aérienne de grande classe et un feu d’artifice final, ni le lendemain toute la journée au cours de mille apéros et cocktails.
Mais n’oublions pas le principal. Non pas ces people en pagaille, ces VIP de la littérature en représentation permanente (exception et mention spéciale gentillesse à quelques « poids lourds » tel Bernard Werber, simple, souriant et accessible)… Non je parle bien des visiteurs- lecteurs, affables, curieux, et assez gentils pour accepter (certains d’entre eux) de se frotter à Son parfum et de repartir avec leur exemplaire sous le bras. Je les remercie eux, en priorité. Pass démago, non. Juste conscient que c’est eux qui font tout. Nou,s après tout, on ne fait que scribouiller et vider quelques verres pour s’en donner le courage… Santé !!
* Merci au passage de leur soutien à Olivia, Antoine, Henri,
Jean-François, Pierre, Thomas, tous aussi adorables que talentueux, mais aussi Caroline,
Anna, Silvana, Dali, Clara, Martine, et j’en oublie, désolé.
PS : quelques autres images de Saumur 2006, ici !
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