Hier midi, à l'heure où les honnêtes salariés de ce pays mangent à la cantine leur brandade de morue-camembert-banane, je suis allé m’inscrire sur les listes électorales. Pas grand-chose à voir avec la littérature me direz vous, avec raison. Si ce n’est que – vous finissez par me connaître – ce genre de circonstances me donnent furieusement envie de romancer tout ça…
J’avais le n° d’attente 648 (eh oui, sur la photo on en est au 646, plus que deux avant moi !), et m’interrogeais rêvasseusement sur les motivations des 645 personnes qui s’étaient inscrites précédemment sur cette fichue liste… Qui parvient à y croire encore un peu ?
J’ai du faire un effort pour me souvenir quand avait été la dernière fois que je m’étais présenté dans un bureau de vote…. Euh, mais oui, c’était en 20002 ! Au premier tour… le battage autour du fameux « choc » du 21 avril – une surprise pour qui, franchement ? – ne m’avait pas décidé à aller voter « Chirac somme tout le monde » au second tour.
Cette fois-ci j’irai sans beaucoup plus d’entrain, et je ne suis
pas plus convaincu que j'irai de voter deux fois. Affranchissez-moi : ça a déjà été
fait, au format roman, le monologue intérieur des hésitations pré-scrutin d’un
quidam ?
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