J’ai promis à l’initiateur de ce projet de tenir ma langue
avant qu’il n’en ouvre lui-même le blog officiel, je tiendrai donc mon
engagement quant à son nom et ses détails. Tout ce que je peux vous dire, c’est
que je participe ces jours-ci à l’aventure de la création d’un nouveau magazine
littéraire, grand public, distribué en kiosques et tout et tout, et que c’est
un nouveau hobby assez stimulant.
Mon tout premier papier dans ZZZZZZ (donc, pour l’instant, puisqu'il est encore en sommeil, mais j’en dirai plus très vite) touchera plus d’un d’entre vous puisqu’il est consacré aux plus de 2 millions d’auteurs anonymes, en chasse d’un éditeur, que compte notre beau pays.
Pour l’instant chacun a travaillé dans son coin, mais la première véritable réunion de rédaction risque d’être débridée et homérique, j’ai déjà hâte d’y être. Voilà qui va me rappeler ce temps lointain ou je sévissais moi aussi dans la presse magazine (il y a... mon dieu, 10 ans !).
Bizarrement (ça doit être un bon signe), le fait que ce segment de la presse (littéraire) soit largement sinistré ne semble faire peur à personne. On a de l’énergie à revendre et une envie d’en découdre aussi grosse que les ventes de Marc Lévy, c’est dire !
A très vite pour un peu plus d’infos (à partir du 18 novembre pour être exact)...
A quand les nouvelles promises ?
Cordialement
Claude
Rédigé par : Claude Colson | 24 novembre 2006 à 17:40
plus de 2 millions d’auteurs anonymes, en chasse d’un éditeur, que compte notre beau pays.
<<< ahhhh cela me fait penser que je dois toujours finir mon roman !! Bon je dois me mettre au café pour tenir le coup des nuits durant pour faire comme Mr Ploton ?? ^^ Boutade cher ami !! VOus savez désormais que je bois pas mal de café ^^
2 millions ?? Là était ma vraie surprise !! Je m'imaginais un peu moins de candidats ... Il est évident au vu de la crise du secteur de l'édition, de son mouvement de concentration, des difficultés des petites structures que l'avenir de la littérature n'est pas dans l'édition telle qu'on la connait aujourd'hui ...
Toutefois ... il ne faut pas que les candidats se laissent aller à vouloir publier à tout prix : nombre de charlatans sont là depuis toujours pour récupérer les âmes en peine. Beaucoup d'éditeurs en ligne sont également limites déontologie et respect de la dignité de l'homme (et de la femme ^^).
Si le besoin de donner ses mots à autrui est malgré tout le plus fort, il y a toujours moyen de distribuer ses mots... Il faut juste faire preuve d'humilité souvent : on ne fait pas fortune en .pdf ou .doc et c'est un deuil à mener pour qui est trop empressé à se voir en haut de l'affiche.
Si cela peut rassurer ce n'est pas parce qu'il n'y a que très peu de pilotes en F1 qu'il faut abandonner toute idée de pratique des sports mécaniques ... Il en va de même avec l'écriture ^^
En plus si l'on est honnête y'a pas de quoi crier au génie en France à aujorud'hui alors écrivez écrivez et allez me rafraîchir tout cela ^^
Une lectrice convaincue qu'un jour on la surprendra !!!!!
Rédigé par : Claire | 05 novembre 2006 à 03:27
à la cinquième ligne, j'ai su que c'était vous Clopine. J'ai atendu la fin de la note pour vérifier mon intuition.
Un style qu'on n'oublie pas et qu'on reconnait tout de suite....beaucoup d'écrivains "publiés" se damneraient pour ça !
Rédigé par : Mikael | 03 novembre 2006 à 12:57
Fichtre quel avalanche pour le coup clopine ! Je vous rassure, il ne sera pas question que de cela, et cet article sera suivi de bien d'autres sur les coulisses de l'édition. enfin, vous verrez que mon papier se conclut par une note d'espoir : et si l'avenir de l'édition (et des auteurs) était ailleurs... que dans les maisons d'édition ??? ;-)
Asuivre....
Rédigé par : Fred | 03 novembre 2006 à 10:20
Ouille, votre projet, là. Il vous enthousiasme vraiment ? Tant que ça ?
Y'a déjà eu des articles, notamment un "avalanche de plumes" dans un Télérama, consacré au sujet des scriptorrhéiques, qui donnait instantanément envie de s'adonner plutot aux joies du macramé ou de la collection de timbres qu'à la graphomanie. Sans rire, comment allez-vous éviter le mépris en décrivant le caractère dérisoire de la passion qui anime tous ces millions de pauvres cons, dont Bibi, persuadés d'avoir à la fois quelque chose à dire et les mots pour le faire, alors que, de l'avis de tous, ils sont nuls et non avenus, et que de plus, l'age d'or de la littérature est derrière nous, mon pauvre monsieur, Requiescat In Pace, et que seuls 0,0000000001 % d'entre ces egos maladifs de scribouillards ratés a du talent ?
Des conseils de lecture ? Laissez-moi rire doucement. ahaha. Voilà, c'est fait.
Votre revue, là, elle me fait peur, ça se trouve, je vais sortir du premier numéro encore plus dépressive qu'en y entrant.
Enfin, vous pourrez toujours raconter la mort de la deux millionième malheureuse créature étouffée par un brin de rémige enfoncée dans la glotte, à savoir votre servante.
aaargh (dernier r^^ale de l'impétrante).
Mais pourquoi cet acharnement à vouloir casser le moral, la pauvre petite énergie qui reste, des éternels candidats recalés à la publication ? Pourquoi ne pas parler, je ne sais pas moi, du travail des relieurs (important, ça, la reliure d'un livre), de l'odeur de la colle employée (humm, la bonne odeur de madeleine qui s'échappe encore des ouvrages de la collection rouge et or de mon enfance) et des procédés de fabrication ? Tout, s'il vous pla^^it, tout, sauf ces portraits au vitriol des petits-, des sans-grade, de l'armée des ombres des mots, sans talent, sans grace et sans relations, qui portent leurs enveloppes kraft à la boite aux lettres comme on vide ses ordures au compost, le soir, vite fait, en s'en débarrassant, en essayant de ne pas y penser, sans pouvoir, dès le lendemain, faire autre chose que d'agencer des mots sans importance pour des yeux qui ne les verront pas ?
OUI POURQUOI MERDALORS ????
Pour tirer des sous d'eux, comme ces escrocs de .... qui vous disent "votre manuscrit a été sélectionné par notre comité de lecture", alors qu'ils vous proposent tout bonnement une édition à compte d'auteur (ce qui en soi n'a rien de déshonorant, mais alors pourquoi s'habiller de mensonge ?
Parce que depuis "le diner de cons", y'a une place à prendre ?
parce que c'est bon, de remuer la plume dans la plaie ?
Clopine Trouillefou, décidément lugubre
Rédigé par : Clopine Trouillefou | 03 novembre 2006 à 10:08