Parce qu’il fallait bien occuper mon fils de 11 ans et que, depuis Punch Drunk Love, je le confesse, j’ai une sympathie un peu honteuse pour Adam Sandler, je suis allé voir ce w-e une comédie américaine sobrement intitulée CLICK. A ceux qui auraient échappé à l’argument, le voici en quelques mots : un jeune architecte brillant mais exploité comme il se doit par son boss, n’arrive pas à boucler ses journées ni à joindre les deux bouts. Des bouts il en a deux petits, dont il n’a jamais le temps de s’occuper, pressuré qu’il est par son boulot. Un soir, dans un magasin de literie, un certain Morty lui confie une télécommande universelle. Très vite il comprend que celle-ci agit directement… sur le réel ! Mode pause, avance rapide, changer la langue, etc. Il est désormais maître de son temps, de sa vie. Vraiment maître ? Depuis Retour vers le futur de Robert Zemeckis, on sait qu’il est possible de faire des comédies pour ado « intelligentes » - qui font réfléchir une demi minute - en puisant dans les concepts spatio-temporels ou sociétaux élaborés par les pionniers de la SF de la première moitié du siècle (le XXe). Parfois c’est réussi (Back to…) d’autres moins (le Click en question). Ainsi, en voyant Clic, je n’ai pu m’empêcher de penser à notre père à tous, le génialissime Philip K. Dick. J’ai beau être incapable de retrouver précisément dans quelle nouvelle ou quel roman du prolifique auteur déjanté j’ai pu lire ça (avis à la population !), comme une impression de « déjà vu »… J’ai du abuser de ma propre fonction Rewind ! Bref, j’en profite donc pour lancer ce gigantesque concours sans prix, si ce n’est le plaisir de réhabiliter cet écrivain odieusement pillé : REPEREZ LES REFERENCES K.DICKIENNE DANS LES FILMS HOLLYWOODIENS (ou d'autres origines, d'ailleurs !).
Je n'ai pas non plus de titre à proposer, mais le principe me paraît effectivement être assez bateau en SF et assumer que K.Dick n'est pas loin derrière ne me paraît pas être une grosse prise de risque.
Rédigé par : Alan King | 11 octobre 2006 à 18:02
J'ai vu le film en question. Je crois que le moment où je me suis le plus amusée est quand j'ai enfin trouvé dans quoi j'avais vu "Morty" : c'est le cavalier sans tête de Sleepy Hollow !
Pour le concours désolée mais ma tête est une vraie passoire aujourd'hui...
Rédigé par : Anna | 10 octobre 2006 à 16:52