Je vous dois une confidence. Mon silence des dernières semaines n’est pas dû qu’aux ratés techniques d’u fournisseur d’accès, à mes déplacements de papa recomposé en temps de vacances scolaires ou une flemme chronique. Non. Je me retrouve tout simplement – comme les autres – dans cette position délicate du bloggeur de fond. Quand l’objet de ma logorrhée n’est plus – ou en tout cas n’est plus sous les feux de l’actualité – de quoi parler ? Continuer à crachotter dans la soupe éditoriale qui me nourrit. Lassant, et sans doute un peu suicidaire. Parler lectures et menus potins de la littérature ? Les blogauteurs, notre beau joujou collectif, s’en charge fort bien. Alors quoi ? Passer entre vue mon quotidien de jeune urbain décalé ? Ce n’est pas (plus) moi ? Créer le futur de ce média comme l’ami Thomas ? Pas le temps, pas le courage… et puis pas le réseau, tout simplement.
Me voilà donc en période de réflexion. J’ose espérer que les 15j de
vacances qui m’attendent m’aideront à trouver la bonne formule. Celle qui
rendra ce blog, si ce n’est éternel, en tout cas un peu moins moribond qu’il ne
le fut dernièrement. Ca renaît comment, un blog mort-né ? Ca évolue
comment ? Vous savez, vous ? Avantage et douleur d’inventer ce média
au fur et à mesure qu’il s’écrit…
Toutes les idées sont les bienvenues !!
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