Je ne polémiquerai pas – combat d’arrière garde – sur la délicieuse absurdité qu’il peut y avoir à chômer un jour dit de « fête du travail », mais je voulais profiter de cette occasion pour rappeler à quel point l’écriture ne connaît pas de répit.
A ceux qui auraient manqué le commentaire posté récemment par Jo Ann à ce propos (sur une très vieille note de votre serviteur), je le livre ici : « Écrire est une religion. Je dirais même que ça fait partie de mon identité. J'écris comme d'autres respirent. Ce n'est pas une question d'être publié ou pas. C'est plus fort que ça, c'est une communion entre notre être et la plume. Peut-on dire "transcendant"? »
Travailler est un droit, un devoir et une nécessité. Ecrire est un engagement. Quel que soit le résultat. Il y en a bien certains qui combattent une vie entière pour des idées, sans jamais les voir triompher ! Ne pourrait-on avoir, nous aussi, quelque chose comme « l’écriture du charbonnier » ?
L’an prochain, à cette même date, je propose un défilé des écrivains anonymes. La fête sera belle, non ? ;-)
voila l'occasion rever de repointer le bout de mon nez sur ce blog.Accaparée par l'écriture et la lecture de "son parfum",plus de temps pour la blogosphère.
Jo Ann, quelle traduction superbe du rapport de l'écrivain à l'écriture .Transcendant!On peut le dire!
Rédigé par : dominique | 03 mai 2006 à 18:31
Je ne pensais pas qu e mon commentaire serait remarqué... :)
Rédigé par : Jo Ann | 03 mai 2006 à 15:21
J'en suis ^^
J'ai une description de mon rapport à l'écriture qui pourrait presque choquer (Ahhh le retour d'une société limitée par du politiquement correct à toutes les sauces et de mode de communication dépassés ne sonnent rien de bon) mais je ne dis ici qu'en résumé je partage complètement la douce description de Jo Ann.
A tout vite
Rédigé par : Claire | 03 mai 2006 à 11:31