Ca paraît fondamental et pompeux, écrit comme ça, mais je
réalise que je n’ai jamais vraiment abordé le sujet dans le cadre de ce blog. Par
nécessité, besoin, pour vivre... Ok, Ok, je vais vous éviter les poncifs du
genre, même s’il y a en moi (aussi) une part non négligeable de cela. Ceci
établi (le côté séminal de l’écriture), j’écris aussi et surtout pour le
plaisir. Et mon plaisir à moi, voyez-vous c’est de tout essayer, de me frotter
à tous les genres d’endosser toutes les plumes, d’être un Zelig de papier. Immaturité ?
Peut-être. Car, voyez-vous, il n’y a pas plus jubilatoire pour moi en
littérature que l’ « entrisme » : je suis comme un ver, un
coucou, un sale parasite qui ne jouis jamais tant que lorsqu’il se glisse dans
un genre et, à sa manière, avec ses petits moyens, cherche à « pervertir »
légèrement les règles et
Avec Son parfum, c’est volontairement, très consciemment que je me suis attaqué à la comédie romantique. Petit Marc, tremble dans tes caleçons Calvin Klein, j’arrive ! Qu’écrirai-je demain ? Un polar, un livre pour enfant, le prochain Dan Brown ou une « minuiterie » absconse ?.Je ne le sais pas encore. Suis-je seulement capable de tout « tenter » ? Où suis-je vraiment ? Je ne le sais pas plus. Je peux déjà vous dire mon second opus, en bonne voie vers les librairies, sera très certainement de tendance crypto-beigbédienne. Comme vous, je suis (un peu) en tout, un peu de tout, je suis un puzzle, une mosaïque, et il n'est pas dit que j'aurai assez d'une vie pour en publier toutes les pièces.
Car, voyez-vous (bis), il n’y pas plus jubilatoire pour moi que de rentrer dans tous ces petits mécanismes, les démonter, les remettre en (dés)ordre... Dans une autre vie, j’aurais sans doute été horloger suisse. Alors pourfendez-moi, critiques ! Lapidez-moi, tenants de telle ou telle chapelle. Peu me chaud... Demain, moi, je serai ailleurs ;-)
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