MA VIE EST UN ROMAN

LE SCOOOOOP !

Eh bien oui, tout arrive ! Son parfum sort tout juste de l’imprimerie et je flâne sur le Salon du livre quand Dali m’appelle sur mon portable et m’annonce qu’il m’en apporte de ce pas les deux premiers exemplaires, tous chauds, tous beaux, en un mot magnifiques comme un premier né !!
Une heure plus tard je n’en reviens encore pas d’avoir mon « bébé » entre les mains et le second événement de la soirée se produit : il existe, il est vivant, je lui parle... lui ? Thomas Clément, bien sûr, en dédicace sur le stand du Diable Vauvert. J’immortalise l’instant et on se trouve un peu comme deux collégiens qui ne savent trop quoi se dire, sortis de notre lien virtuel. Un échange officiel de nos livres est prévu la semaine prochaine, dans des circonstances plus calmes.
Car autour, c’est l’émeute ! Les groupies de l’ami Thomas sont tous là, la plupart contributeurs de son blog. Je discute même un bon moment avec l’inimitable Dolce, venue tout spécialement d’Italie pour l’occasion.
Voilà, note brève pour émotion intense. Mille autres choses à vous dire, par exemple cet échange très chaleureux avec Tatiana de Rosnay en dédicace chez Plon (Eh oui, Tatiana, c'est mon premier "bébé" de papier !! ;-) ),  mais je pars à l’instant pour ma séance de dédicaces pour la presse. Instant crucial. Les choses s’emballent, semble-t-il...

DEAD AGAIN

Mort, mort, mort… je suis dead. Une journée complète au salon du livre et je suis dans un état mi-liquide mi-pâteux. Et tout à fait comateux. Ma gorge déjà souffrante me brûle après ces 10h de parlote non stop. Je ne sais même plus avec combien de personnes j’ai pu causer aujourd’hui.
Oh, tout n’a pas été inutile ou désagréable, mais dieu que ce hall de gare, lui, est peu propice à la discussion. Courants d’air, brouhaha de piste à Roissy, bousculade, portables qui sonnent dans tous les coins, cris de ceux qui se hèlent ou se retrouvent enfin dans ce dédale… Foire aux bestiaux, disais-je ?
Irai-je seulement demain pour la nocturne, réputée pourtant si chaleureuse ? Rien n’est moins sûr. Car mercredi, les amis, m’attend un morceau de choix qui mobilisera toute mon énergie : le service de presse. Késako ? Il s’agit rien moins que dédicacer à la chaîne quelques 250 ou 300 exemplaires de mon livre à destination des journalistes dûment ciblés par la charmante Clara. Il ne me reste donc plus que la journée de demain pour trouver 3 à 4 dédicaces inspirées, drôles, vives, bref inoubliables pour séduire dans l’instant ces messieurs dames des médias. Toute suggestion est donc la bienvenue. Retenez juste que la phrase choisie devra comprendre au minimum les mots clés suivants : parfum – magie – comédie – amour – désir… Alors, inspirés ?

LES GENS BIEN

Aujourd’hui, journée dite « pro » au salon du livre. 5 à 6 rendez-vous dans la foulée, encore une bonne journée de « fourmi écrivant » . Je prédis l’épuisement total ce soir. Evidemment ça tombe « bien » puisque je ressors de deux nuits successives d’insomnie et que mes deux petits garçons ont fini par joindre leur efforts pour me refiler un virus de saison…
Entre autres rencontres, je dois papoter avec mon ami Géraud, le fringant patron et animateur de la micro-maison d’édition Fourmi.com. Spécialisé dans les ouvrages sur la « vie et la culture numérique », il a notamment publié mon Guide des rencontres sur Internet.
Un garçon doux, attentif, respectueux, bref quelqu’un avec qui il fait bon collaborer.

Mais le clou de la journée, c’est sans doute ma demi-heure de rendez-vous prévue avec Marion Mazauric, la très « wock’woll » patronne du Diable Vauvert, éditeur par ailleurs de notre Thomas national. Oh, qu’on se rassure, je ne fais pas d’infidélités à Dali, et je ne marche pas sur les plates-bandes en plastique de monsieur Speedy TomTom.
Mais il se trouve que j’avais envoyé un manuscrit au Diable il y a fort longtemps, que celui-ci sembla avoir été assez « diabolique » pour provoquer un débat long et houleux au sein de leur comité de lecture (publiera / publiera pas), et que Mandy, l’âme damnée de Marion, m’avait promis il y a déjà plusieurs mois, que MM prendrait la peine de m’expliquer en personne et par le menu les raisons de leur… « refus ». Eh oui, car au final leur décision fut celle-ci. Là où son coup de fil de vendredi dernier m’a scotché (après au moins 5 ou 6 mois de silence), c’est que je n’y pensais même plus. Habitué à la goujaterie ordinaire de l’immense majorité des éditeurs (et plus encore leur lâcheté, ces gens ne savent pas dire non calmement, sans être odieux... donc ils fuient), je n’attendais plus rien d’eux, en fait. Alors que la grande diablesse en chef consacre une demi-heure de son temps précieux à me dire avec des mots choisi qu’elle ne publiera pas mon texte en question… j’en suis tout simplement baba. Le diable se comporte décidément mieux que bien des saints ! Et moi d’avoir plus de regrets encore… Car un éditeur aussi « clean », franchement, ça se fait rare ! Qu’hommage lui soit ici rendu.

LES AMIS DE MON EDITEUR SONT... DANS LE FIG !

Outre le fait que ce garçon est gigantesque, Jean-François Dauven est bon camarade, et il vient accessoirement de publier lui aussi son premier roman, chez le même éditeur que moi (Ramsay). C’est notamment en sa compagnie que j’eus l’occasion de patienter avant de présenter Son parfum à un parterre de « représentants », en janvier dernier. Le genre d’épreuves traumatiques qui rapprochent !
Si je vous parle de Jean-François aujourd’hui, c’est qu’il a obtenu une critique plutôt très flatteuse ce jeudi dans le Figaro Littéraire, pour son Manuscrit de Portosera
la rouge. J’avoue, confus, que je ne l’ai pas encore lu, mais j’imagine le texte à l’image du bonhomme : grand, doux et insaisissable ! A ne pas manquer, donc.

HOMO SALONUS

Plongez n’importe lequel d’entre nous dans une cohue... et il n’est plus vraiment lui-même. Mettez lui une coupe de champagne à la main, contraignez-le à saluer, faire la bise ou congratuler tous ceux et celles qu’on lui présente, et vous pouvez êtes sûr de ne plus le reconnaître du tout.
Voilà en résumé ce à quoi je devais ressembler hier soir, dans l’invraisemblable pagaille qu’est toujours l’ouverture du salon du livre. Je n’ai pas pu m’empêcher de penser non, plus, compressé, avançant comme un poulet aviérisé dans le couloir de l’abattoir, qu’il y a quinze jours à peine c’était les veaux, vaches et cochons du Salon de l’agriculture qui broutaient à notre place la moquette du Palais des expositions de la porte de Versailles.
Heureusement, outre les what-mille personnes présentées à moi par Dali, j’eus le vrai plaisir de croiser mon camarade Francis Leplay (Après le spectacle, Ed. du Seuil), dont le sourire en coin m’a prouvé que lui aussi se sentait comme un drôle d’animal en ces circonstances.
Passé sur le stand du Diable Vauvert, j’espérais un peu voir en « vrai » la star de notre petite blogosphère à nous, l’ami Thomas Clément, mais le diable devait être parti vers un autre « Enfer » ;-)
Je finirai en précisant que les merveilles de mon éditeur préféré (Ramsay) sont à découvrir sur le stand du groupe Vilo, au croisement des allées E150/F159.

Bonne balade à vous tous !

ERRATUM

Juste une petite correction : le mini-concours évoqué hier est évidemment ouvert jusqu'au mercredi 22 mars à 23h59, et non le lundi 20 comme écrit précédemment. Les chances sont donc augmentées d'autant de rafler cet exemplaire dédicacé de SON PARUM !!
Merci d'ailleurs à vous toutes et tous de vos réactions sympathiques sur cette petite initiative ;-)

POSITIVONS LE SALON... et GAGNONS !

Meuh non le salon du livre n’est pas qu’un motif à déprime !! Je vous propose d’ailleurs de l’animer cette année de façon amusante, si vous avez l’occasion / la chance de vous y rendre. Pour prouver que « NON, les livres ne sont pas noyés dans l’immensité », je vous soumets le mini-concours suivant : le premier (première) d’entre vous qui aura repéré l’un des mes ouvrages déjà publiés (voir liste ci-contre, ou sur Amazon), et qui pourra me le prouver en m’envoyant (voir mail dans A propos de l'auteur) une photo numérique dudit livre brandi devant le stand de l’éditeur concerné*, gagnera UN EXEMPLAIRE DEDICACE DE SON PARFUM, tout chaud sorti de l’imprimerie, en avant première de la sortie nationale. Je le lui adresserai personnellement. C’est pas beau, ça ?? Allez dire après ça que les auteurs ne sont pas proches de leurs lecteurs !!! Au 4e top... c’est parti !
* ATTENTION, les photos prises dans les librairies, Fnac et autres, je saurai les reconnaître et elles ne seront évidemment pas prises en compte / cloture de ce mini-concours (sans obligation d'achat) le lundi 20/03/06 à 23h59.

LE TOURNI

Je ne vais pas jouer les droopy une fois de plus, mais rien qu’à l’idée de me rendre à la fin de cette semaine au Salon du livre, j’en ai le tournis. C’est milliers de visiteurs (qui lisent à peine), ces centaines de milliers de livres vendus (à peine lus), ces millions de livres disponibles (dont la plupart ne seront jamais ouverts). Me voilà pris d’un aquoibonisme que je chasse le plus vite possible. Le genre de doute à vous flinguer un auteur.
Comme tous les ans, j’essaierai donc de m’y promener sans a priori ni préjugés, de ne garder que les bonnes idées et d'oublier prestement le reste, et surtout SANS JAMAIS COMPLEXER sur ma propre production. Non mais...
L’auteur est un (tout) petit roi en son royaume. Le soumettre à l’exercice « Salon du livre » est finalement le meilleur exercice de modestie qui soit (et le plus salutaire). Ses organisateurs n’en seront jamais assez remerciés.

POURQUOI J'ECRIS...

Ca paraît fondamental et pompeux, écrit comme ça, mais je réalise que je n’ai jamais vraiment abordé le sujet dans le cadre de ce blog. Par nécessité, besoin, pour vivre... Ok, Ok, je vais vous éviter les poncifs du genre, même s’il y a en moi (aussi) une part non négligeable de cela. Ceci établi (le côté séminal de l’écriture), j’écris aussi et surtout pour le plaisir. Et mon plaisir à moi, voyez-vous c’est de tout essayer, de me frotter à tous les genres d’endosser toutes les plumes, d’être un Zelig de papier. Immaturité ? Peut-être. Car, voyez-vous, il n’y a pas plus jubilatoire pour moi en littérature que l’ « entrisme » : je suis comme un ver, un coucou, un sale parasite qui ne jouis jamais tant que lorsqu’il se glisse dans un genre et, à sa manière, avec ses petits moyens, cherche à « pervertir » légèrement les règles et a   mécanique.

Avec Son parfum, c’est volontairement, très consciemment que je me suis attaqué à la comédie romantique. Petit Marc, tremble dans tes caleçons Calvin Klein, j’arrive ! Qu’écrirai-je demain ? Un polar, un livre pour enfant, le prochain Dan Brown ou une « minuiterie » absconse ?.Je ne le sais pas encore. Suis-je seulement capable de tout « tenter » ? Où suis-je vraiment  ? Je ne le sais pas plus.  Je peux déjà vous dire mon second opus, en bonne voie vers les librairies, sera très certainement de tendance crypto-beigbédienne. Comme vous, je suis (un peu) en tout, un peu de tout, je suis un puzzle, une mosaïque, et il n'est pas dit que j'aurai assez d'une vie pour en publier toutes les pièces.

Car, voyez-vous (bis), il n’y pas plus jubilatoire pour moi que de rentrer dans tous ces petits mécanismes, les démonter, les remettre en (dés)ordre... Dans une autre vie, j’aurais sans doute été horloger suisse. Alors pourfendez-moi, critiques ! Lapidez-moi, tenants de telle ou telle chapelle. Peu me chaud... Demain, moi, je serai ailleurs ;-)

LA BLOG-STRATEGIE DES ROMANCIERS

Un mot rapide pour vous signifier la sortie en kiosque cette semaine du numéro de Stratégies Contenant un article sur l’usage des Blogs par les primo-romanciers et leurs éditeurs. Si tout va bien (maudits journalistes !), votre serviteur devrait y être cité, ainsi que Thomas évidemment, et quelques autres. Bon, je vous conseille plutôt de le piquer au service marketing de votre boîte car 1/ c’est cher 2/ ce n’est pas non plus Picsou magazine comme lecture. Que je vous souhaite bonne, néanmoins !