Bon eh bien voilà, ça m’apprendra à définir des règles aussi peu restrictives. Une voix s’est élevée, et me voici donc sommé d’en dire un peu plus sur mon satané sujet. Vous l’aurez deviné si vous avez eu la curiosité de jeter un oeil aux projets de couverture, il sera question de parfum. D’un parfum si doux, si capiteux, d’un parfum qui enivre tant que... Mais stop ! Pas question d’aller plus loin.
J’en appelle une fois encore aux autres apprentis romanciers qui doivent traîner leur plume sur le net. Ne sentez-vous pas aussi comme un grand détachement, une fois le livre écrit ? Ne vous sentez-vous pas déjà aspiré par la suite, le prochain, celui d’après, même s’il ne doit jamais être publié ? J’anticipe que si. Ecrire est une addiction. Imaginer son projet sujet est un sacerdoce. L’ensemble est ma religion. Pas prêt d’en changer. Alors je pratique, assidûment, brouillonnement... Pas un jour où je ne pense avoir déroché la timbale du sujet qui tue, la « killer app » comme disent les informaticiens. Pourtant, ça se saurait... Non, je vous le dis, le foisonnement est l’ennemi du bien. Il me faudrait entrer en ascèse, en distillation, en concentré, et non pas dans cette vaporisation des tous les instants, aussi parfumés soient les instants en question.
Je suis d'accord avec toi. Écrire est une religion. Je dirais même que ça fait partie de mon identité. J'écris comme d'autres respirent. Ce n'est pas une question d'être publié ou pas. C'est plus fort que ça, c'est une communion entre notre être et la plume. Peut-on dire "transcendant"?
Rédigé par : Jo Ann | 29 avril 2006 à 00:49
Une fois un texte publié, lu par autrui, il se détache de moi, il ne m'appartient plus déjà et les affres du suivant ou d'autre chose me happent. Une compo, un texte, un chapitre, un poème, qui sait une fois la technique plus avancée une photo, un montage, etc ....
Rédigé par : Claire | 15 février 2006 à 14:14