Aujourd’hui devait être un jour capital pour mon roman à venir, puisque les pistes graphiques de couverture, a priori écartées par Dali, devaient néanmoins êtres soumises à la sagacité du reste de l’équipe. J’attendais donc des nouvelles... J’en ai bien eu, mais aucune réponse précise à la seule question qui vaille : « L’une des couvertures crées a-t-elle retenu l’attention, voire même les suffrages ? ».
Extrait du mail de ce jour : « compte sur moi pour ne pas te fabriquer un bouquin que tu n'aimes pas. Nous ne sommes peut-être pas G. branchouille and co mais pas non plus totalement F.L. Ne te bouffe pas avec ça nous ne sommes qu'au début de la recherche icono. »
Censé me rassurer ? Sans doute, sans doute... j’en
attends sans doute trop, j’en dis sans doute trop aussi, je devrais me maîtriser,
louvoyer, accepter, sourire. J’ai du mal. Les auteurs de premiers romans
sont-ils tous aussi pénibles que moi ? J’en appelle ici à leurs
témoignages ? Je ne suis évidemment ni le premier ni le dernier à passer
par ces affres... Mais pourquoi l’édition... est-elle livrée à d’autres mains
que celles de seuls auteurs ? Question stupide qui n’attend, elle aussi,
que des réponses idiotes.
Déprime du soir du primo-romancier. Tiens, et si je vous
en parlais, next time, de ce fichu pavé ?
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