En anglais on appelle ça « workhoolic », en français on appelle ça assez bête pour prendre autant de travail en même temps. Bref, me voilà à boucler trois livres en parallèle et à ne pas trop voir le jour. Ajoutez à cela juste ce qu’il faut de sort qui s’acharne et de petits tracas personnels et quotidiens (que je vous épargnerai), et vous comprendrez pourquoi je n’ai pas été plus présent sur ce blog ces temps-ci. Je sais que je ne vous « dois » rien, mais je m’en excuse néanmoins.
Pourtant Son parfum vit sa vie. Je reçois régulièrement de ces petits messages qui me prouvent que je n’ai pas eu totalement tort de l’écrire. Ce qui signifie que désormais il ne m’appartient plus tout à fait. Je me détache un tout petit peu, d’ailleurs. Et puis le silence chronique de Dali sur d’éventuels développement m’aident assez peu à me réinvestir, je dois l’avouer.
J’aimerais que ce livre vive tant et si bien sa vie qu’il parvienne à me surprendre. Qu’un jour il frappe à la porte en me disant : « Salut, tu me remets ? ». Et qu’il m’annonce alors de bonnes ou de mauvaises nouvelles, mais toutes choses que j’ignorerais et sur lesquelles il m’affranchirait, comme lorsqu’on retrouve un vieil ami.
Pour l’instant, j’attends…
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